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Cette section fournit aux utilisateurs un accès aux supports de cours concernant le module économie internationale. Vous y trouverez des ressources telles que des présentations, des documents PDF, des vidéos ou d’autres supports pédagogiques. 

Cette première séance introduit les fondements du module en posant une série de questions essentielles :
Qu’est-ce que l’économie ? Pourquoi parle-t-on d’économie internationale ? Comment les économies du monde se sont-elles progressivement connectées ?

L’objectif est de permettre aux étudiants de comprendre comment l’analyse économique s’est élargie — d’abord centrée sur les espaces nationaux, puis progressivement ouverte sur les échanges entre pays, les interdépendances et les dynamiques de mondialisation.


1. Qu’est-ce que l’économie ?

L’économie étudie la manière dont les individus, les entreprises et les États utilisent des ressources rares pour satisfaire des besoins illimités.
Elle cherche à expliquer comment se forment les richesses, comment elles sont distribuées, et comment les décisions économiques s’articulent dans une société donnée.
Dans cette perspective, l’économie internationale s’intéresse spécifiquement aux échanges entre nations : biens, services, capitaux, technologies, et main-d’œuvre.


2. Pourquoi parler d’économie internationale ?

L’économie internationale est née du constat que aucun pays ne vit en autarcie complète.
Les échanges commerciaux, financiers et technologiques créent une interdépendance croissante entre les nations.
Comprendre cette dimension internationale, c’est analyser les flux mondiaux, les politiques économiques et les stratégies des acteurs (entreprises, États, institutions) à l’échelle globale.


3. Mondialisation et globalisation

Ces deux notions, souvent confondues, ont des nuances importantes :

  • La mondialisation renvoie à l’intensification des échanges commerciaux, financiers et humains entre les pays.

  • La globalisation, quant à elle, désigne un processus plus profond, marqué par l’uniformisation des comportements, des modes de production et des cultures économiques à l’échelle planétaire.

Ces phénomènes ont redéfini la structure des économies et la nature des relations internationales, en créant à la fois de nouvelles opportunités de croissance et de nouvelles vulnérabilités.


4. Crises et limites de la mondialisation

Cette séance introduit également une réflexion sur les crises économiques et financières qui jalonnent l’histoire de la mondialisation.
Les crises de 1929, 2008 ou plus récemment les perturbations liées à la pandémie de Covid-19 illustrent les déséquilibres structurels du système mondial : dépendance, spéculation, inégalités et fragilités financières.


Conclusion

Cette séance d’introduction pose les bases conceptuelles nécessaires à la compréhension de l’économie internationale moderne.
Elle prépare les étudiants à analyser les mécanismes d’échanges internationaux, les stratégies des firmes multinationales, et les dynamiques d’intégration économique qui feront l’objet des séances suivantes.

Cette deuxième séance s’inscrit dans la continuité de l’introduction et vise à identifier les grandes composantes de l’économie internationale. Elle permet de comprendre comment les échanges entre nations se sont diversifiés et complexifiés avec la mondialisation.

Le cours met d’abord en lumière le dynamisme du commerce entre pays développés, devenu un moteur essentiel de la croissance mondiale. Les économies avancées échangent aujourd’hui une grande variété de biens et services, souvent similaires, traduisant la montée du commerce intra-branche.

L’analyse se poursuit avec la mobilité des facteurs de production, notamment le capital et le travail. Ces mouvements internationaux contribuent à la recherche d’efficacité économique, mais soulèvent aussi des enjeux d’inégalités, de délocalisations et de concurrence entre territoires.

Enfin, la séance met en perspective ces transformations comme les fondements de la mondialisation contemporaine. Elle prépare à l’étude des stratégies internationales des firmes multinationales, qui seront abordées dans les séances suivantes.

Cette troisième séance introduit les fondements du module en posant une série de questions essentielles :
Qu’est-ce que l’économie ? Pourquoi parle-t-on d’économie internationale ? Comment les économies du monde se sont-elles progressivement connectées ?

L’objectif est de permettre aux étudiants de comprendre comment l’analyse économique s’est élargie — d’abord centrée sur les espaces nationaux, puis progressivement ouverte sur les échanges entre pays, les interdépendances et les dynamiques de mondialisation.


1. Qu’est-ce que l’économie ?

L’économie étudie la manière dont les individus, les entreprises et les États utilisent des ressources rares pour satisfaire des besoins illimités.
Elle cherche à expliquer comment se forment les richesses, comment elles sont distribuées, et comment les décisions économiques s’articulent dans une société donnée.
Dans cette perspective, l’économie internationale s’intéresse spécifiquement aux échanges entre nations : biens, services, capitaux, technologies, et main-d’œuvre.


2. Pourquoi parler d’économie internationale ?

L’économie internationale est née du constat que aucun pays ne vit en autarcie complète.
Les échanges commerciaux, financiers et technologiques créent une interdépendance croissante entre les nations.
Comprendre cette dimension internationale, c’est analyser les flux mondiaux, les politiques économiques et les stratégies des acteurs (entreprises, États, institutions) à l’échelle globale.


3. Mondialisation et globalisation

Ces deux notions, souvent confondues, ont des nuances importantes :

  • La mondialisation renvoie à l’intensification des échanges commerciaux, financiers et humains entre les pays.

  • La globalisation, quant à elle, désigne un processus plus profond, marqué par l’uniformisation des comportements, des modes de production et des cultures économiques à l’échelle planétaire.

Ces phénomènes ont redéfini la structure des économies et la nature des relations internationales, en créant à la fois de nouvelles opportunités de croissance et de nouvelles vulnérabilités.


4. Crises et limites de la mondialisation

Cette séance introduit également une réflexion sur les crises économiques et financières qui jalonnent l’histoire de la mondialisation.
Les crises de 1929, 2008 ou plus récemment les perturbations liées à la pandémie de Covid-19 illustrent les déséquilibres structurels du système mondial : dépendance, spéculation, inégalités et fragilités financières.


Conclusion

Cette séance d’introduction pose les bases conceptuelles nécessaires à la compréhension de l’économie internationale moderne.
Elle prépare les étudiants à analyser les mécanismes d’échanges internationaux, les stratégies des firmes multinationales, et les dynamiques d’intégration économique qui feront l’objet des séances suivantes.

Cette séance s’inscrit dans la continuité du module d’introduction à l’économie internationale et analyse l’évolution du commerce mondial entre 1970 et 2020.
Elle met en lumière l’intensification des échanges entre pays développés, la montée de l’ouverture commerciale et l’impact des crises mondiales sur la mondialisation.

Les étudiants découvrent les tendances structurelles de la mondialisation à travers une lecture empirique et graphique :

  • L’évolution du taux d’ouverture des grandes économies (États-Unis, zone euro, Chine).

  • Les différences entre grandes et petites économies face à la dépendance commerciale.

  • Le rôle des politiques d’intégration régionale et des chaînes de valeur mondiales.

  • Les points d’inflexion marqués par la crise de 2008 et la pandémie de 2020.

L’objectif est de comprendre comment la mondialisation, bien qu’asymétrique, a redéfini les équilibres économiques entre nations et préparé le terrain pour l’analyse de la mobilité internationale des facteurs de production, abordée dans la séance suivante.

La cinquième séance du module a été consacrée à l’étude du modèle de gravité du commerce international, l’un des outils empiriques les plus utilisés pour analyser les flux commerciaux entre pays.
Nous avons présenté le principe général du modèle, ses fondements théoriques, ainsi que ses principales applications dans l’analyse économique contemporaine. Les étudiants ont vu comment le modèle relie le volume des échanges à deux facteurs essentiels :

  • la taille économique des pays (PIB, revenu, pouvoir d’achat),

  • la distance entre eux, interprétée au sens large (coûts de transport, barrières géographiques, différences culturelles, facteurs institutionnels).

La séance a également mis en lumière les extensions modernes du modèle, notamment l’intégration des frictions commerciales, des accords commerciaux, et des coûts de transaction, ainsi que son importance dans l’évaluation des effets de la mondialisation.

Dans un second temps, la séance a été enrichie par les présentations de deux étudiants portant sur la crise financière de 2008.
L’exposé a retracé :

  • les origines de la crise (titrisations, subprimes, dérégulation),

  • les mécanismes de propagation au système bancaire international,

  • les effets macroéconomiques sur la croissance, l’emploi et les finances publiques,

  • ainsi que les réponses apportées par les autorités monétaires et budgétaires.

Cette présentation a permis d’établir un lien entre les modèles analytiques étudiés en cours et des événements économiques majeurs, illustrant l’importance des outils économiques pour comprendre les dynamiques internationales contemporaines.

La sixième séance a porté sur l’intégration croissante de la mobilité des facteurs de production dans l’économie mondiale.
À partir des données de la CNUCED, de l’OCDE et du FMI, la séance a montré comment la mondialisation ne concerne plus uniquement les biens et services, mais de plus en plus le capital, le travail, la technologie et l’information.

Nous avons d’abord analysé la mobilité du capital, en distinguant les investissements directs étrangers (IDE) et les mouvements de portefeuille. Les étudiants ont étudié l’évolution historique des IDE depuis les années 1970, l’apparition de pics liés aux vagues de fusions-acquisitions, ainsi que la montée en puissance des pays émergents en tant qu’émetteurs et récepteurs d’IDE.
Nous avons ensuite mis en évidence le rôle des interconnexions financières mondiales et l’impact de cette intégration sur la vulnérabilité des économies face aux chocs géopolitiques et monétaires.

La séance a également abordé la mobilité internationale du travail, ses déterminants (écarts de salaires, besoins sectoriels, démographie) et ses effets économiques.
Les étudiants ont étudié le modèle théorique fondé sur la mobilité du travail entre deux pays, la convergence des salaires et les effets de redistribution.
Un cas pratique à partir d’études OCDE et Banque mondiale a permis d’analyser l’impact de l’immigration sur la production, la diversité des compétences et les finances publiques.

Enfin, nous avons étudié la mobilité technologique et la diffusion du savoir, notamment à travers les IDE technologiques, les accords de coopération en R&D, et le rôle des pôles d’innovation (Silicon Valley, Shenzhen).
La séance s’est conclue sur une réflexion autour des limites et des risques de la mobilité des facteurs : volatilité des flux de capitaux, dépendance technologique, polarisation du marché du travail et concentration de la valeur ajoutée.

Lors de cette septième séance, nous avons poursuivi l’étude du Chapitre 2 : Émergence de nouvelles stratégies des firmes multinationales.
La séance a été principalement consacrée à l’analyse détaillée de la Division Internationale des Processus de Production (DIPP) et des mouvements de délocalisation, à travers une approche théorique, graphique et empirique.

Plus précisément, nous avons étudié :

🔹 1. La DIPP et la fragmentation mondiale de la production

  • Définition et logique générale : fragmentation en tâches entre plusieurs pays.

  • Forces motrices : baisse des coûts de transport, révolution des TIC, libéralisation commerciale.

  • Passage de la DIT classique au commerce moderne fondé sur les biens intermédiaires.

  • Illustrations : chaînes de valeur mondiales, exemple schématisé de production high-tech.

  • Croissance du commerce des biens intermédiaires et montée du commerce intra-firme.

🔹 2. Les délocalisations : formes, motivations et impacts

  • Différentes formes : offshoring, nearshoring, reshoring, outsourcing et offshoring des services.

  • Motivations économiques : réduction des coûts, fiscalité, salaires, coûts réglementaires.

  • Accès aux marchés étrangers et aux compétences technologiques spécialisées.

  • Rôle stratégique de la logistique, de la flexibilité et des zones économiques spéciales.

🔹 3. Analyse économique et modèles simplifiés

  • Mini-modèle de fragmentation : arbitrage entre coût domestique et coût étranger (transport + coordination).

  • Seuils de rentabilité de la délocalisation (exercices numériques).

  • Notion de coûts unitaires, externalités, et logique de reconfiguration des chaînes de valeur.

La séance a permis de comprendre comment, dans un contexte de mondialisation avancée, les entreprises organisent leurs chaînes de valeur, choisissent leurs localisations productives et arbitrent entre externalisation, internalisation et implantation internationale.

La huitième séance a porté sur l’intégration croissante de la mobilité des facteurs de production dans l’économie mondiale.
À partir des données de la CNUCED, de l’OCDE et du FMI, la séance a montré comment la mondialisation ne concerne plus uniquement les biens et services, mais de plus en plus le capital, le travail, la technologie et l’information.

Nous avons d’abord analysé la mobilité du capital, en distinguant les investissements directs étrangers (IDE) et les mouvements de portefeuille. Les étudiants ont étudié l’évolution historique des IDE depuis les années 1970, l’apparition de pics liés aux vagues de fusions-acquisitions, ainsi que la montée en puissance des pays émergents en tant qu’émetteurs et récepteurs d’IDE.
Nous avons ensuite mis en évidence le rôle des interconnexions financières mondiales et l’impact de cette intégration sur la vulnérabilité des économies face aux chocs géopolitiques et monétaires.

La séance a également abordé la mobilité internationale du travail, ses déterminants (écarts de salaires, besoins sectoriels, démographie) et ses effets économiques.
Les étudiants ont étudié le modèle théorique fondé sur la mobilité du travail entre deux pays, la convergence des salaires et les effets de redistribution.
Un cas pratique à partir d’études OCDE et Banque mondiale a permis d’analyser l’impact de l’immigration sur la production, la diversité des compétences et les finances publiques.

Enfin, nous avons étudié la mobilité technologique et la diffusion du savoir, notamment à travers les IDE technologiques, les accords de coopération en R&D, et le rôle des pôles d’innovation (Silicon Valley, Shenzhen).
La séance s’est conclue sur une réflexion autour des limites et des risques de la mobilité des facteurs : volatilité des flux de capitaux, dépendance technologique, polarisation du marché du travail et concentration de la valeur ajoutée.